17 décembre 2015
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Dimanche les Espagnols sont appelés aux urnes. Ils doivent élire les 350 députés des Cortés et 208 des 259 sénateurs*. Il y a 4 ans la droite, le Parti populaire de Mariano Rajoy, avait raflé la mise (45% des suffrages) et le PSOE, subi une véritable humiliation, ne conservant que 110 députés et 63 sénateurs sénateurs.
Dimanche une seule chose est certaine: la droite perdra la majorité absolue sans que, pour autant, les socialistes lui succèdent automatiquement. Pour gouverner l'une ou l'autre des deux grandes forces traditionnelles devra composer avec les prétendus indignados de Podemos ou avec Ciudadanos du jeune centriste catalan Albert Rivera. Ces nouveaux venus sont déjà installés dans de nombreuses municipalités (dont Barcelone et Madrid) et communautés régionales. Si le président de Podemos, Pablo Iglesias, continue de jouer au beau solitaire, Rivera a conclu de bons accords avec les socialistes pour gouverner des grandes villes et des régions (en Andalousie et en Pays valencien notamment).
A la veille du scrutin de dimanche la principale inconnue sera le choix final des 25% d'électeurs indécis qu'enregistrent tous les sondages. Le nouveau leader des socialistes, Pedro Sànchez, pourrait bien être le prochain chef de gouvernement (pronostic tout personnel).
Antoine Blanca
* Les 51 autres sénateurs seront désignés par les parlements des Communautés autonomes.
Antoine Blanca