Le gouvernement français a donné toutes les preuves de son esprit d'ouverture. Au point que, dans certaines autres régions, on commence à parler de favoritisme, voire d' électoralisme: la Bretagne était devenu "territoire PS" au cours de ces dernières années.
Mais deux groupes violents, l'un d'extrême droite, se proclamant indépendantiste, l'autre gauchiste, recherchent
l'affrontement avec les forces de l'ordre. Tel n'est pas la position des organisations représentatives des élus, des salariés et, le plus souvent, des agriculteurs. Négociation sérieuse et
apaisée, recherche de solutions responsables. C'est ainsi que l'on peut progresser.
Les violents doivent être dénoncés et marginalisés. Ils rappellent, aux plus anciens, le langage poujadiste* des années 50.
De toute manière ils n'obtiendront rien
La Bretagne et les Bretons comptent pour rien aux yeux de ces gens-là.
On est en droit aussi de demander aux médias d'informer plutôt que de 'faire' dans le sensationnel à tout prix.
Ainsi il serait juste de préciser que, jusqu'ici, il n'y a jamais eu plus de 500 manifestants sur la route.
Et que la marge de manoeuvre en économie est, de nos jours, très étroite.
Antoine Blanca
* Le jeune Jean-Marie Le Pen fut élu député, en 1956, sur une liste poujadiste (UDCA).