Deux adoslescentes avaient quitté le domicile parental pour rejoindre le site lointain, à l'autre bout de l'hexagone, de
Notre-Dame des Landes, dans le pays nantais. On peut supposer qu'on leur avait parlé d'une fête écologiste et d'un rassemblement libertaire et joyeux. L'une et l'autre sont désormais de
retour à la maison.
Quelques centaines de jeunes gens, pas forcément mineurs, et une poignée de vieux nostalgiques, venus de divers coins de France, se sont aussi rendus hier sur le site du futur aéroport, pour un concert en terrain boueux.
On peut expliquer la démarche d'un José Bové, en mal de légende, qui voudrait revivre l'exaltation d'un nouveau Larzac, à l'abri de sa pipe et de sa moustache gauloisse. Et de son respectable mandat de député européen. D'autres écolos, appartenant à différentes écoles, se positionnent à l'intérieur d'Europe Ecologie/Les Verts en vue de futures batailles internes à leur mouvement. Aucune surprise de ce côté-là. Ce type d'agitation est un peu leur raison d'exister.
Mais que vient faire dans cette galère l'extrême gauche, celle qui se réclame du marxisme, voire du marxisme-léninisme. Selon la propre prédication de ces groupes on voit mal pourquoi ils s'oposeraient au progrès et au développement. A la création de centaines, sans doute même de milliers de postes de travail. La raison est pourtant aussi claire qu'inavouable: créér des problèmes à un gouvernement de gauche. Sans aucune contre-proposition à la clé.
Revenons à l'essentiel: la construction du nouvel aéroport est reconnue comme indispensable au développement de toute une région. Les élus se sont prononcés nettement, ont adopté des textes dont l'application est retardée par des agitations diverses depuis des décennies. L'aéroport est souhaité paar l'immense majorité de la population concernée.
Il faut désormais se mettre à l'oeuvre.
Antoine Blanca
En pays nantais on attend avec impatience que les travaux entrent dans une phase créative.
Il s'agit désormais d'appliquer les décisions prises démocratiquement.