Tout le monde se dit désormais favorable à une sortie de la grave crise syrienne par la négociation.
En premier lieu le président Poutine et le Secrétaire d'Etat Kerry ont compris que nous courions à l'impasse politique, diplomatique et militaire. Ce qui arrive quand personne ne peut perdre la face. L'ONU a décidément un bon patron qui a dit et fait ce qu'il était en mesure d'accomplir.
C'était une porte ouverte à New-York, sur la scène internationale.
En Europe François Hollande a, un moment, porté seul le poids de la paix ou de la guerre. Tout le monde a fini par le rejoindre.
Aux Etats-Unis de nombreux parlementaires se sont rendus compte que les choses risquaient de leur échapper en allant trop loin. Des fous de la droite républicaine style Tea Party rêvaient même de destituer Obama...
On était en plein délire. Je crois qu'on s'en est rendu compte. Y compris à Damas où Bachar el Assad s'est senti débordé
par certains de ses services de sécurité. Alors même que les fous de Dieu d'Al Qaïda ont, depuis belle lurette, mis la main sur l'opposition armée.
Il est possible que l'on soit en train de nous préparer une acceptable sortie de crise. Les Syriens abandonneraient leurs stocks d'armes chimiques aux contrôleurs indépendants de l'ONU. Sans préjudice d'autres concessions acceptables par la Russie.
Une belle résolution du Conseil de Sécurité viendrait couronner tout ce montage. Mais attendons tout de même la fin...
Antoine Blanca