23 avril 2009
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Certains feignent de découvrir le caractère conflictuel du débat interne au Parti
socialiste avec le Congrès de Reims en 2008. Ces observateurs sont ou naïfs, ou de mauvaise foi. La démocratie a son prix. Suivant que l'on en observe les règles (soumission collective à la ligne
majoritaire et respect des minorités), ou non, il peut en résulter des divisions profondes et durables ou synthèse enrichissante. Lors du Congrès de 1905, c'est ce dernier concept qui prévalut
entre guesdistes et jauressistes (pour se limiter à ces deux courants). Finalement l'esprit de synthèse prévalut presque toujours par la suite (parfois dans la douleur) et il n'y eut qu'une seule
vraie rupture idéologique: en décembre 1920 à Tours. Démocratie socialiste et soumission totale aux décisions de Moscou étaient des concepts inconciliables.
La maladie révélée à Reims, et qui continue de miner le PS, couvait , en vérité, depuis longtemps. L'indiscipline des camarades qui refusèrent de se plier à la loi de la majorité clairement exprimée, sur le dossier européen, annonçait le drame du Congrès de Reims. Comment peut fonctionner la démocratie interne si l'on ignore le fait majoritaire. Toutes les dérives deviennent alors possibles.
La direction du PS opta pour le silence. En fait pour la soumission à l'indiscipline. Le virus était, dès lors, dans le corps que l'on choisit de ne pas soigner énergiquement.
Depuis c'est le règne des "egos". C'est pathétique et destructeur. Voire auto-destructeur pour les rois et la Reine du "je".
Le Parti socialiste ne saurait être un parti comme les autres. La vie politique ne sera jamais en France semblable à celle d'un pays fédéral comme les Etats-Unis. Là bas il n'y a pas de structure partisane ayant les mêmes caractéristiques que les nôtres. On ne peut pas, chez nous, être socialistes à mi-temps comme le voudraient des amis comme Jack Lang ou Manuel Valls. On est dedans ou on est dehors. Besson est carrément un renégat. Il a choisi. Kouchner a, lui, depuis longtemps, choisi d'être Kouchner. A se croire beaucoup alors qu'il n'a jamais été grande chose.
Mais à ceux qui ont choisi de rester socialistes, je leur dis: respectez la première vertu qu'un militant est en droit d'exiger d'eux ou d'Elle.
La modestie au profit du collectif.
Antoine Blanca
La maladie révélée à Reims, et qui continue de miner le PS, couvait , en vérité, depuis longtemps. L'indiscipline des camarades qui refusèrent de se plier à la loi de la majorité clairement exprimée, sur le dossier européen, annonçait le drame du Congrès de Reims. Comment peut fonctionner la démocratie interne si l'on ignore le fait majoritaire. Toutes les dérives deviennent alors possibles.
La direction du PS opta pour le silence. En fait pour la soumission à l'indiscipline. Le virus était, dès lors, dans le corps que l'on choisit de ne pas soigner énergiquement.
Depuis c'est le règne des "egos". C'est pathétique et destructeur. Voire auto-destructeur pour les rois et la Reine du "je".
Le Parti socialiste ne saurait être un parti comme les autres. La vie politique ne sera jamais en France semblable à celle d'un pays fédéral comme les Etats-Unis. Là bas il n'y a pas de structure partisane ayant les mêmes caractéristiques que les nôtres. On ne peut pas, chez nous, être socialistes à mi-temps comme le voudraient des amis comme Jack Lang ou Manuel Valls. On est dedans ou on est dehors. Besson est carrément un renégat. Il a choisi. Kouchner a, lui, depuis longtemps, choisi d'être Kouchner. A se croire beaucoup alors qu'il n'a jamais été grande chose.
Mais à ceux qui ont choisi de rester socialistes, je leur dis: respectez la première vertu qu'un militant est en droit d'exiger d'eux ou d'Elle.
La modestie au profit du collectif.
Antoine Blanca