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7 juillet 2016 4 07 /07 /juillet /2016 11:39

Michel Rocard et l'hommage unanime du monde politique...Je m'en réjouis tant il est justifié. L'ancien chef de meute des Scouts protestants, s'il n'a effectivement gouverné que 2 ans, pourrait servir d'exemple à tous les jeunes qui veulent s'engager dans la voie militante: parler vrai, refuser le sectarisme, une probité tranquille et à toute épreuve. La dernière étiquette qu'on lui aura collée (héraut de la 2e gauche), ne me fera pas oublier tous les autres titres que la presse lui attribuera tout le long de son histoire. Celui, par exemple, de leader d'extrême gauche quand il dirigea le PSU et prit la tête du combat anti-colonialiste...

Au moment où la Nation lui rend hommage je souhaite souligner 2 apparentes contradictions:

1) puisque Hollande et Valls sont reconnus, en partie à juste titre, comme adhérents à son héritage intellectuel, pourquoi sont ils vilipendés au quotidien, tandis que leur "maître à penser" est porté aux nues en même temps qu'on le porte en terre???

2) Pourquoi éviter de rappeler que Michel a été, en seulement 2ans de Matignon, le Premier ministre ayant le plus (28 fois) eu recours au 49-3. Alors qu'aujourd'hui Hollande et Valls sont l'objet d'une campagne de démolition pour avoir appliqué la Constitution afin d'éviter un blocage législatif prévisible!

D'ailleurs tous le Premiers ministres de la Ve ont utilisé ledit article. TOUS. Une seule exception: Lionel Jospin...

Antoine Blanca

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27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 17:34

Les élections législatives espagnoles, six mois après celles de décembre 2015 n'ont, semble-t-il, apporté aucune réponse claire à la principale question posée: quelle majorité pourra légitimement gouverner le pays? Elles ont, toutefois, donné un nouvel éclairage au paysage politique de Madrid.

A gauche, en dépit de leur alliance avec "Izquierda Unida"(PCE et ses proches), les anti-système de Podemos ne sont pas parvenus à devenir la première force électorale de gauche. Le PSOE, malgré un nouveau recul (perte de 5 députés et de 200000 voix) garde sa place et ses fiefs.

Le leader de Podemos a beaucoup promis et sa part d'aventurisme commence à inquiéter ses électeurs potentiels. Quant aux socialistes, il est clair qu'ils vont se refuser à toute alliance. Il n'y aura pas de "grande coalition" à l'allemande. Le PP de Rajoy va devoir répondre seul de l'odeur fétide de corruption que son parti dégage. Mais le PSOE serait bien avisé de mettre à profit la longue période d'opposition qui s'annonce pour se réformer et offrir aux citoyens un visage plus avenant. Il y a beaucoup à faire...

Le parti fondé par le Catalan Albert Rivera, "Ciudadanos", a déjà perdu une grande part de son pouvoir de séduction. Avec ses 35 députés il va être fortement courtisé par la droite traditionnelle. Il demeure qu'aucune majorité stable ne se profile à Madrid...Inquiétant...

Antoine Blanca

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 11:28

En dépit d'une actualité ardente sur d'autres théâtres de la vaste scène mondiale, nous sommes encore quelques uns à nous préoccuper du sort des Espagnols qui vont voter le 26 juin. Hier soir à la télé, c'était le débat des chefs (Sànchez,PSOE; Rajoy, droite; Rivera, droite new look; Pablo Manuel* Iglesias, gauche débraillée...). Les échanges ont été plutôt pauvres, Rajoy mentant sans pudeur, par exemple, sur les impôts et le chef de Podemos, s'emmêlant (sur les faits comme dans les chiffres) sur au moins deux thèmes essentiels de gouvernement...

Je dois avouer mon pessimisme: l'Espagne n'aura pas, cette fois encore, de majorité de gouvernement stable. La seule possibilité se situe à droite. Mais Albert Rivera s'est montré très dur dans le débat vis-à-vis de Rajoy. S'il y a finalement accord, le chef du PP en verra des vertes et des pas mûres avec son éventuel partenaire...

A gauche, le leader du PSOE a décidé (il était temps) d'ignorer les appels équivoques à l'union de la part de Podemos. Sànchez voit bien que le jeune prof à la queue de cheval ne veut, au fond, rien partager. Pour le moment ce dernier devra déjà finir d'avaler IU, la gauche unie (donc aussi le PC). Et la digestion peut s'avérer difficile. Les socialistes paraissent décidés à avancer seuls, avec leur expérience et leur programme qui me paraît "tenir la route".

Dimanche 26 juin la démocratie espagnole entreprendra une nouvelle étape sur un chemin difficile...

Antoine Blanca

* Manuel est le deuxième prénom du leader de PODEMOS...L'utiliser me permet de contourner la coïncidence désagréable d'avoir à lui donner nom et prénom du fondateur du socialisme et du syndicalisme espagnols.
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28 mai 2016 6 28 /05 /mai /2016 11:15

Je souhaite simplement attirer l'attention de mes lecteurs sur un événement considérable qui passe presque inaperçu en France: les sinistres acteurs, encore vivants, du "plan Condor" sont depuis des années jugés et condamnés en Argentine, seul pays des cinq concernés (Argentine, Uruguay, Chili, Paraguay, Brésil) à avoir entrepris de châtier les tortionnaires et assassins en uniforme (képi étoilé). Rappel: le "plan Condor" avait été mis au point conjointement par les cinq dictatures militaires pour liquider les militants de gauche*. Une mise en commun des moyens et des hommes de main. Les Uruguayens ont payé le prix le plus fort avec 49 "liquidations". Il est important de noter que ledit plan a été approuvé, par écrit, par Kissinger (il disait en synthèse: faites ce que vous croyez devoir faire. Mais faites vite et ensuite retournez à la normalité en matière de justice...).
Le dernier condamné à Buenos-Aires a été le général Reynaldo Bignone, ultime dictateur avant l'installation régulière de Raùl Alfonsin à la présidence en décembre 84. Ce dernier décida aussitôt de traduire les responsables de la dictature devant un tribunal spécial. La marche de la justice a été ensuite chaotique, avec un coup d'arrêt sous Menem, mais avec une intensification sous le "règne" des Kirchner.
Je note qu'aucun des quatre autres pays touchés par ce drame n'a ouvert le moindre procès aux assassins avec ou sans uniforme. Honneur donc à l'Argentine...et aux Argentins.

Antoine Blanca

* Par exemple, le dernier ministre de la Défense d'Allende, le général Carlos Prestes, fut assassiné avec son épouse à Buenos Aires, où il avait cru pouvoir se réfugier. Videla n'avait pas encore pris le pouvoir avec les forces armées. Mais "la triple A" fondée par Lopez Rega fonctionnait déjà comme machine de mort et "rendait des services" à ses voisins...
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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 10:10

Naturellement on prétend mettre tout au débit des politiques de Chàvez et de son bien pâle successeur, Maduro. C'est une explication bien commode à la crise sociale, économique et monétaire qui est sur le point de mettre le Venezuela à genoux. L'explication du désastre doit être recherchée bien plus loin dans le temps. Tous les amis du pays des Libertadores Bolivar et Miranda savent que, dès la fin des années 1930, un intellectuel de renom international mettait en garde contre l'euphorie qui gagnait avec la découverte des premières richesses pétrolières: ne gaspillons pas ces biens précieux, disait-il. Avant d'ajouter, "il faut planter le pétrole". Le grand pays d'Amérique du Sud serait aujourd'hui à l'abri de la tourmente, si cette sage recommandation avait été entendue par les gouvernants successifs. Comme cela sera le cas, quelques décennies plus tard, dans la très lointaine Norvège.

Car avant d'être "un pays pétrolier" le Venezuela était une nation potentiellement riche. Elevage extensif de bovins dans les "llanos"(relisons Dona Bàrbara, le chef d'oeuvre de Romulo Gallegos*), agriculture bénéficiant aussi bien du climat tropical que du tempéré, immensité amazonienne avec ses bois précieux et son hydrographie renfermant de précieux trésors...Mais on a abandonné tout cela à des minorités idéalistes ou à des chercheurs. Pourquoi aller plus loin puis que les pétro-dollars étaient là, à portée de main?...Aujourd'hui le pays est en guerre civile. Les pauvres et l'armée d'un côté (mais est-ce toujours vrai?) avec les héritiers de Chàvez, tous les autres, provisoirement unis en une coalition d'anciens ennemis pour se partager le pouvoir à Caracas.
Mais aucun clan ne parle des vraies et profondes réformes à réaliser pour ne plus dépendre des seuls revenus du sous-sol tant terrestre que maritime. Ceux qui dénoncent l'impéritie du pouvoir actuel ont gouverné jusqu'à la fin du XXe siècle. Après la chute de la dictature de Marcos en 59, social-démocrates (AD) et social-chrétiens** ont gouverné en alternance au palais de Miraflores. Le succès ou l'échec de ces gouvernements dépendant moins des compétences des leaders que du cours mondial des produits pétroliers. Quand ces derniers s'effondrent comme aujourd'hui la catastrophe impose sa terrible loi. En lettres d'imprimerie pour un temps encore.

En lettres de sang bientôt?

Je ne crains rien pour les riches. Ils ont tous mis ce qu'il faut à l'abri depuis longtemps. Comme ils ont toujours remisé leur patriotisme affiché au vestiaire. Non, le drame frappera les plus humbles, ceux qui étaient mieux scolarisés, mieux vêtus, mieux nourris et surtout mieux soignés depuis l'avènement du chavisme.

Antoine Blanca

* nominé au Prix Nobel de Littérature en 1960
** Action Démocratique, membre de l'IS; COPEI formation d'inspiration démocrate-chétienne
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20 mai 2016 5 20 /05 /mai /2016 16:52

Députés et sénateurs brésiliens qui viennent de destituer la Présidente (pour 6 mois dans un premier temps) ont-ils conscience du coup qu'ils portent à leur propre pays? Alors que Rio s'apprête, dans la fièvre de l'inachevé, à recevoir les JO, l'ancien vice-président, Michel Temer, s'est installé au Planalto* à Brasilia. Et bâclé la formation d'un gouvernement au sein duquel, pour la première fois depuis les temps de la dictature militaire, il n'y a aucune femme...

Pendant son éloignement Dilma Rousseff sera jugée pour "maquillage de fonds publics dans le but de financer des projets lui permettant de présenter à son électorat un bilan plus favorable". Pratique certes répréhensible, mais déjà utilisée par tous ses prédécesseurs, ainsi que par des gouvernements démocratiques sous toutes les latitudes...Mais en dépit de l'obstination de la justice aucune charge n'a pu être portée contre le comportement personnel de la Chef de l'Etat.

Je crains désormais le pire avec l'avènement de M.Temer. Personnalité plutôt falote, il va avoir à affronter une nouvelle classe moyenne menacée par la profondeur de la crise qui la met en première ligne. Tant Lula que Dilma avaient des troupes déterminées, aussi bien chez les parlementaires que dans la rue. Le président provisoire est, lui, tout nu. Il appartient à un parti fourre-tout, le PMDB, dont le chef, Eduardo Cunha, a été démis de ses fonctions pour corruption et dont une majorité des cadres est en passe d'avoir à répondre de crimes divers devant les tribunaux. Temer aura d'ailleurs le plus grand mal à faire passer des lois avec une classe politique fragmentée (à l'Assemblée aucune formation compte plus de 14% des sièges).
Bref on est en droit d'avoir peur pour le Brésil et pour les 2005 millions de Brésiliens.

Et ce n'est pas bon pour le reste de la planète...

Antoine Blanca

*siège de la présidence à Brasilia
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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 10:51

Une de mes correspondantes, avait réagi ainsi à l'un de mes articles qui s'efforçait de mettre en lumière les motivations, peu glorieuses, de ceux qui travaillaient à la destitution de Dilma Rousseff, présidente (Parti des travailleurs): "il n'y a pas de fumée sans feu". Un argument en apparence sans appel...

Je notais, pour ma part, qu'il n'était pas question de "conflit d'intérêts", encore moins d'enrichissement personnel...Dans sa campagne de réélection, la présidente aurait "maquillé" les comptes de la nation afin de les présenter sous leur jour le plus favorable.

Au fond, elle procédait comme tous les sortants, qu'ils soient de Rio, de France ou de Navarre...Le temps passant, de semaine en semaine, les observateurs prenaient acte de ce que les 2/3 des députés ayant voté la destitution avaient un procès aux fesses pour corruption. D'aucuns ayant d'ailleurs été déjà condamnés. Et voilà qu'aujourd'hui le Fouquier-Tinville de la Chambre basse demandait aux membres de cette dernière de réviser leur vote condamnatoire.

J'étais donc fondé à demander, depuis le début de la crise brésilienne, à mes amis journalistes de ne pas enterrer trop vite Dilma, Lula et le Parti des travailleurs.

Antoine Blanca

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27 avril 2016 3 27 /04 /avril /2016 10:36

Le roi Philippe se voit contraint, par les textes constitutionnels, d'appeler les Espagnols à retourner aux urnes afin d'élire un Congrès (chambre des députés) susceptible de dégager une majorité gouvernementale. Pendant les mois qui ont suivi le dernier scrutin, les partis ont négocié (ou tenté de donner l'illusion de le faire) en vain. Le dernier espoir s'est évanoui quand Pedro Sànchez, leader du PSOE (9O députés) a dû renoncer à la mission que lui avait confiée le Chef de l'Etat.

Je crois, pour ma part, que Podemos, et son leader (69 élus) n'ont jamais vraiment recherché une solution. Leur seul but aura été de devancer les socialistes comme premier parti de la gauche espagnole. Aussi sont-ils demeurés inflexibles sur les trois points de leur programme jugés inacceptables par le PSOE: référendum en Catalogne pour l'indépendance, refus de participation des centristes de Ciudadanos à la négociation, obtention de la moitié des portefeuilles ministériels.

Le leader de Podemos, Pablo Iglesias, s'est révélé être un homme immature, prétentieux et sectaire. Mal assuré de pouvoir convaincre les siens de la nécessité de faire de vraies concessions, il a affiché son désir d'enfermer le grand parti traditionnel de la gauche espagnole dans une situation suicidaire: 1) accepter la possibilité de voir l'unité de l'Espagne voler en morceaux (impensable pour un parti responsable devant l'histoire 2) refuser tout dialogue avec le centre (autrement dit bloquer le PSOE dans une coalition avec gauchistes et nationalistes Basques, Catalans, Galiciens)...Les "indignés" d'hier sont devenus, à leur manière, voraces de pouvoir.

Nous verrons après le scrutin du 26 juin si les électeurs ont tiré toutes les conséquences de ces longs mois perdus dans la non-négociation. La fin du bipartisme est aussi la fin d'une certaine stabiiité démocratique. Les Espagnols vont voter dans le découragement et le doute. Et ce type de situation finit, en général, par être favorable à la droite...

Antoine Blanca

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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 10:32

Depuis que le mouvement "Nuit debout" est entré dans l'actualité, il a été évident que la presse avait décidé de le soutenir. Celle de droite parce que cela ajouterait des difficultés à celles auxquelles se heurte le couple exécutif, le reste parce que son apparente originalité éveillait une curiosité médiatique naturelle. Des amis y sont allés un soir ou deux, sur la place de la République confisquée. En vérité le "succès de masse" n'est pas flatteur (au mieux quelques centaines de personnes). Des débats fourre-tout, des concerts offerts par des artistes en mal d'audience, des conversations de bistro tout-terrain...Ces petites foules à la composition changeante, nuit après nuit, formée d'insomniaques chroniques, de curieux de passage, de badauds cherchant à tromper leur ennui, a, dans un premier temps, causé du souci aux services municipaux de nettoyage...et aux forces de l'ordre qui craignent toujours que des terroristes n'utilisent un rassemblement pour perpétrer leurs crimes.

A présent pourtant les choses ont évolué: les réunions pacifiques ont été infiltrés par des commandos de casseurs et des groupes d'action directe. L'opinion ne bronche pas. D'autant que François Hollande a paru donner une sorte de bénédiction à ce mouvement hétéroclite en feignant de croire à la légende d'une expression du besoin naturel des jeunes à communiquer. Or, s'il y a effectivement des jeunes, il y a surtout de vieux briscards "alternatifs" aux commandes...Sauf que chaque soir qui passe atteste qu'ils sont désormais dépassés par de vrais agitateurs.

Au fond les choses sont claires: Hollande et Valls, chaque jour plus impopulaires, s'échinent à résoudre les problèmes du pays: économiques, sociaux, de sécurité (les Français paraissent avoir tout oublié des massacres récents), tensions européennes et internationales, flux migratoires. Les grandes majorités jugent ces dirigeants avec une grande sévérité...sans proposer des solutions. Au bout du compte l'inévitable devrait se produire: en mai 2017 la droite reviendra au pouvoir. Elle pourra être reconnaissante à ceux qui, à gauche, ont contribué à lui dégager le terrain. On verra alors ce que sont les solutions conservatrices à la crise, comment elle compte s'attaquer au chômage dans le même esprit que la plupart de leurs voisins et amis occidentaux.
Il sera alors trop tard pour pleurer...

Antoine Blanca

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16 avril 2016 6 16 /04 /avril /2016 12:15

Une drôle de mode consiste à accabler le président Hollande de sarcasmes, quoi, qu'il dise, quoi qu'il fasse. Une partie de la presse, vient de dégainer son arme préférée: un sondage destiné à tenter de convaincre l'opinion de l'échec de sa dernière prestation télévisée. D'ailleurs, nous disent les sondeurs, les Français ne veulent, en aucun cas, envisager une candidature du sortant en 2017. En revanche, si le candidat de la gauche venait à être Emmanuel Macron, tout demeurerait possible. Je suis stupéfait: l'intéressé ne vient-il pas d'affirmer, en lançant un mouvement aux contours assez vaseux, qu'il n'est ni de droite, ni de gauche?

Je récuse donc par avance toute manipulation destinée à me faire avaler une soudaine illumination progressiste du ministre de l'Economie. Il ne fait pas partie de ma famille politique, même lointaine. Je ne vois d'ailleurs pas les élus socialistes, locaux, territoriaux, nationaux, reconnaître une autorité quelconque à cet extra-terrestre.

Ce qui est plus rassurant, à lire LE MONDE d'aujourd'hui, c'est que, conformément à ce qu'a annoncé Hollande, la situation s'améliore pour notre pays. Les chiffres l'attestent sans équivoque: réduction des déficits structurels, résultats satisfaisants de la balance commerciale, reprise de la consommation des ménages...

Le président décidera à la fin de l'année de se représenter ou non, en fonction de ce que seront les chiffres du chômage. Notamment. Je crois que l'on peut se montrer raisonnablement confiants.

Antoine Blanca

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Présentation

  • : Le blog de Antoine Blanca
  • : Blog politique dans le sens le plus étendu:l'auteur a une longue expérience diplomatique (ambassadeur de France à 4 reprises, il a aussi été le plus haut dirigeant de l'ONU après le S.G. En outre, depuis sa jeunesse il a été un socialiste actif et participé à la direction de son mouvement de jeunesse, du Parti et de la FGDS. Pendant plusieurs années il a été directeur de la rédaction de "Communes et régions de France et collaborateur bénévole de quotidiens et revues. Il met aujourd'hui son expér
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