Les révélations de la presse indépendante (Le Monde, Le Point, Mediapart, Marianne...) acculent le faux retraité présidentiel, Sarkozy, et contraignent son avocat de luxe, Me Herzog, à dire n'importe quoi pour défendre son client. Bien entendu, si le couple qu'ils forment avait le nez propre, il pourrait répondre point par point aux extraits, d'une incontestable authenticité, que l'opinion publique estime, en général, constituer autant de preuves d'une tentative de berner la justice.
Mais non. Me Herzog et les amis qui restent à son client, préfèrent essayer de détourner l'attention en évoquant un complot anti-sarkozyste qui impliquerait, forcément, le gouvernement et, in fine, le Président lui-même. Or, outre que le montage de complots n'est pas dans la culture de la gauche, on voit mal les raisons qui pousseraient ses représentants au pouvoir à s'acharner contre l'homme qui embarrasse gravement son propre camp. La liste est longue (Fillon, Copé, Le Maire...) de ceux qui prétendent à sa succession à la tête de la droite. Les signes, de moins en moins équivoques, de son retour en scène, mettent les postulants dans une fureur d'autant plus douloureuse que son expression se doit d'être retenue.
De son côté Sarkozy, qui n'ignore rien de la force des ambitions de ses anciens partenaires, se voit lui-même dans l'obligation de participer à la danse des hypocrites. Tout ce petit monde fait semblant de s'aimer...
Laissons-les à leurs ébats...
Antoine Blanca