18 mai 2015
1
18
/05
/mai
/2015
19:17
En tant qu'ancien militant syndicaliste enseignant, dans une jeunesse lointaine mais bien présente à mon esprit, j'avoue comprendre mal la grève décrétée par la direction FSU.
Je crains que sa motivation ne soit purement corporatiste, témoignant d'une regrettable étroitesse d'esprit. Cette grève, coïncidant avec une campagne violente de l'UMP contre la réforme conduite avec un courage exemplaire par Najat Vallaud-Belkacem, a de quoi déconcerter. J'ai entendu les explications syndicales: elles m'ont paru plutôt vaseuses. Alors que, de son côté, la ministre pouvait se prévaloir du soutien de toutes les hautes instances indépendantes de l'Education nationale.
Je pense que l'UMP n'espérait pas un tel mouvement de solidarité avec ses positions conservatrices.
Souhaitons que ce soit un cuisant échec.
Antoine Blanca
Antoine Blanca